Résumé :
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En raison de la présence de polluants dans notre environnement et d'un mode de vie trop sédentaire, le nombre de maladies chroniques explose aujourd'hui. Pourtant, alors que la santé environnementale devrait constituer un enjeu majeur de santé publique, les pouvoirs publics diminuent leur soutien financier aux programmes de recherche et tardent à prendre des mesures, à l'exemple du bisphénol A, dont les effets néfastes étaient connus depuis les années 90 et qui a été interdit seulement en octobre 2011. Une attitude qui apparaît irresponsable alors que la prise en charge de ces pathologies risque de peser très lourd sur les comptes de l'assurance maladie.
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