Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par OBRESA wqR0xphF. Diffusion soumise à autorisation]. De toute évidence, une délégation de tâches implique qu'il y ait d'un côté des "donneurs de tâches" et de l'autre, des "receveurs des mêmes tâches". En 2004, une enquête entreprise parmi les infirmières libérales en exercice en France métropolitaine révèle que sur 10 d'entre elles, 3 déclarent que leur charge de travail est "trop lourde". A la même date, les deux tiers des masseurs-kinésithérapeutes libéraux pensent que leur charge de travail est "sûrement suffisante". Au printemps 2005, une autre enquête montre que 9% des omnipraticiens et 29% des médecins spécialistes déclarent qu'ils rencontrent des difficultés à trouver du personnel pour les assister dans leur travail. En partant de l'hypothèse (plausible) que les infirmières ayant une charge de travail trop lourde n'acceptent pas de tâches supplémentaires, un modèle de simulation montre que dans l'état actuel de choses, des mesures visant à promouvoir la délégation des tâches n'obtiendraient que de maigres résultats. Là où le corps médical n'est pas surchargé, son temps de travail hebdomadaire n'accuserait qu'une réduction de 0,7% à 3,1%. Lorsque la pénurie médicale s'aggrave et que les médecins doivent faire face à une activité intense, l'allègement, paradoxalement, serait encore plus faible, entre 0,5% et 2,3%. (Résumé d'auteur).
|