Titre : | L'espèce humaine a-t-elle un problème de fertilité ? (2010) |
Titre original: | Human fecundity : situation and outlook. |
Auteurs : | Henri Leridon |
Type de document : | Article |
Dans : | Population & sociétés (n° 471, Octobre 2010) |
Pagination : | 4p. |
Langues: | Français ; Anglais |
Mots-clés : | Fertilité ; Stérilité ; Fécondabilité ; Délai conception ; Sperme ; Descendance finale ; Densité population |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par ORSLR G7k8tR0x. Diffusion soumise à autorisation]. La probabilité qu'une femme ayant des rapports sexuels non protégés conçoive au cours d'un cycle, appelée aussi fécondabilité, n'est en moyenne que de 20% à 25%. Un couple à la fertilité "normale" n'obtient une grossesse en général qu'après plusieurs mois. Ce long délai tient pour partie à une mortalité foetale élevée, plus de la moitié des produits de conception n'aboutissant pas à une naissance vivante. La fécondabilité varie d'un couple à l'autre. Sur 100 couples décidant d'avoir un enfant, 90 obtiennent une grossesse dans les 12 mois qui suivent, mais les 10 restants, qui n'en ont pas eu, et ont une fécondabilité en moyenne plus faible, y parviennent cependant dans leur majorité dans les 12 mois suivants. Une infécondité après 12 mois n'est donc pas synonyme de stérilité comme on le laisse croire parfois. Il est possible que la fertilité ait diminué dans certaines populations occidentales en raison notamment de la baisse de la qualité du sperme. Mais elle ne devrait pas entraîner de baisse de la fécondité, le nombre effectif d'enfants d'un couple, tout au plus un léger allongement du délai nécessaire pour les concevoir. (R.A.). |
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