Titre :
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Educational Status and Work Injury Among Young People : Refining the Targeting of Prevention Resources. (2008)
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Auteurs :
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BRESLIN (Fcurtis) : CAN. Institute for Work & Health. Toronto. ON.
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Canadian journal of public health (vol. 99, n° 2, 2008)
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Pagination :
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121-124
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Traumatisme
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Education
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Accident travail
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Adolescent
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Jeune adulte
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Prévention santé
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Enseignement
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Homme
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS G8jHHR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Examiner le risque d'accidents du travail chez les jeunes travailleurs ne fréquentant plus l'école comparativement à ceux qui travaillent pendant leurs études. Méthode : Les 12 506 travailleurs de 15 à 24 ans choisis pour cette étude faisaient partie d'une enquête nationale utilisant une méthode d'échantillonnage stratifié à plusieurs degrés. Les répondants ont été divisés en quatre groupes selon leur situation scolaire actuelle (ne fréquentant plus l'école ou allant à l'école) et leur niveau d'instruction (études secondaires terminées ou non). Nous avons mené une analyse de régression logistique multivariée selon une méthode d'autogénération mutuelle pondérée pour obtenir la variance estimée de la fréquence des accidents du travail ayant nécessité des soins médicaux. Résultats : Les jeunes travailleurs ne fréquentant plus l'école et n'ayant pas terminé leurs études secondaires (8,2 p. 100 équivalents temps pleins [ETP]) et ceux ne fréquentant plus l'école, mais ayant un diplôme d'études secondaires (5,1 p. 100 ETP) présentaient des taux accidents du travail plus élevés (données avant ajustement) que les travailleurs qui allaient encore à l'école et n'avaient pas terminé leurs études secondaires (3,1 p. 100 ETP) ou que les diplômés du secondaire qui faisaient des études supérieures (2,7 p. 100 ETP). Ces écarts ont persisté avec une analyse de régression multivariée incluant des covariables démographiques et liées au travail. De plus, les jeunes ne fréquentant plus l'école évoluaient dans un milieu de travail différent du fait qu'ils recevaient moins de soutien social au travail. Conclusion : Le risque de blessures accru chez les jeunes travailleurs ne fréquentant plus l'école semble indiquer que les programmes de sensibilisation à la sécurité enseignés dans les écoles gagneraient à être complétés par d'autres stratégies de prévention visant à réduire les écarts entre l'expérience et les capacités de ces jeunes travailleurs et la réalité de leur milieu de travail.
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