Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS oCBDR0xD. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Mesurer et comparer l'apport alimentaire en vitamine D chez les femmes en Ontario à l'aide d'un questionnaire Block (E. - U., 1998) sur la fréquence de consommation des produits alimentaires (FCPA) avant et après avoir modifié ce questionnaire en fonction de l'enrichissement des aliments en vitamine D au Canada. Méthode : Par composition aléatoire, nous avons créé un échantillon aléatoire de 3 471 Ontariennes (de 25 à 74 ans) stratifié selon l'âge. Nous avons appliqué à la FCPA les valeurs nutritives standard des Etats-Unis et une analyse des apports en vitamine D modifiée pour le Canada. Résultats : L'apport alimentaire en vitamine D (analyse des nutriments au Canada) était de 5,3+/-3,4 mug/jour (moyenne+/-déviation sensible [DS]), et 45% des femmes ont déclaré prendre des suppléments de vitamine D. Les apports totaux en vitamine D n'étaient conformes aux apports adéquats en vigueur (5,10 et 15 mug/jour) que pour 62%, 47% et 28% des femmes de 50 ans et moins, de 51 à 70 ans, et de 71 ans et plus, respectivement. Nous avons observé une correspondance relativement élevée entre les méthodes états-unienne et canadienne de mesure de la valeur nutritive des aliments en vitamine D (coefficient kappa pondéré=0,74, IC de 95%=0,72-0,76). Les écarts dans les apports (états-uniens moins canadiens) allaient de - 5,0 mug/jour à+2,0 mug/jour (1er au 99e centile) ; cependant, l'écart moyen n'était que de - 0,54 mug/jour (IC de 95%=-0,58 à - 0,50). Conclusion : Des apports totaux en vitamine D inférieurs aux recommandations ont été observés chez les participantes de l'étude, ce qui pourrait avoir des incidences négatives sur l'état de santé des femmes. Le fait de tenir compte de l'enrichissement des aliments au Canada et d'inclure les poissons gras a eu peu d'impact sur la mesure de l'apport alimentaire en vitamine D.
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