Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xGoH8j. Diffusion soumise à autorisation]. L'indice UV (ultraviolet) a été institué au Canada en 1992 en réponse aux préoccupations croissantes suscitée par l'augmentation possible des rayons ultraviolets avec l'amincissement de la couche d'ozone. Cet indice a été adopté par l'Organisation météorologique mondiale et l'Organisation mondiale de la santé en 1994 comme indicateur standard des niveaux de rayons UV. Notre article donne un aperçu de l'indice UV et des principaux attributs de sa répartition géographique. Les valeurs de l'indice UV sont déterminées à partir des mesures prises par des spectromètres au sol, des radiomètres à large bande et des radiomètres multifiltres. Au moyen de modèles de transfert radiatif, on estime ces valeurs à partir d'autres types d'observations géophysiques, principalement la colonne d'ozone et l'épaisseur des nuages. On peut aussi les obtenir à partir des mesures satellitaires de l'ozone atmosphérique et de la couverture nuageuse. Les prévisions de l'indice UV sont maintenant largement diffusées ; on veut que le public s'en serve pour éviter les expositions excessives aux rayons ultraviolets. Pour les Etats-Unis et le Canada, l'indice UV moyen à midi en été varie entre 1,5 dans l'Arctique et 11,5 pour le Sud du Texas et peut atteindre 20 dans les hauteurs d'Hawaï. L'indice UV sert aussi souvent à chiffrer les niveaux de rayonnement ultraviolet dans les études portant sur l'incidence des rayons UV sur d'autres processus biologiques et photochimiques. Les facteurs qui influent sur l'indice UV, comme la hauteur du soleil, la quantité totale d'ozone dans l'atmosphère, la couverture nuageuse, la réflexion des rayons sur la neige et la pollution locale, sont également abordés. Depuis son adoption en 1992, l'indice UV est devenu un paramètre très utilisé pour caractériser les ultraviolets solaires. L'information à ce sujet peut être utile pour aider les gens à éviter les niveaux d'exposition excessifs aux rayons ultraviolets.
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