Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS kpxbrR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Si dans tous les pays à économie mixte, on fait couramment appel à certaines formes de partenariats public/privé pour construire et exploiter des hôpitaux, un modèle de partenariat dans lequel une autorité publique passe des contrats avec une entreprise privée pour concevoir, construire et exploiter un hôpital entier, suscite de plus en plus d'intérêt. En s'appuyant sur l'expérience acquise dans des pays comme l'Australie, l'Espagne et le Royaume-Uni, le présent article analyse les résultats obtenus avec des variantes de ce modèle. Même si l'expérience disponible est encore très limitée et si l'on manque d'évaluations rigoureuses de cette expérience, quatre aspects ressortent en tant que critères de comparaison importants : le coût, la qualité, la flexibilité et la complexité. Les nouveaux établissements ont en général coûté plus cher que s'ils avaient été obtenus selon des méthodes classiques. Ils ont aussi une plus grande probabilité d'être construits dans les délais et les limites budgétaires prévus, mais ce résultat semble obtenu au prix de certains compromis avec la qualité. La nécessité de minimiser les risques pour les parties implique une grande difficulté pour réaliser des établissements "capables d'affronter l'avenir" dans un monde en évolution rapide. Enfin, ces projets sont extrêmement complexes et dans certains cas atteignent un niveau de complexité prohibitif. Bien qu'il soit prématuré pour dire si les problèmes rencontrés proviennent du modèle sous-jacent ou de sa mise en oeuvre il semble qu'un partenariat public/privé complique la tâche déjà difficile de construire et d'exploiter un hôpital.
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