Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS I9R0xlnk. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif - Caractériser la population des enfants hospitalisés à la suite d'un acte de violence. Méthodes Cette étude rétrospective a utilisé des données provenant du registre national israélien des traumatismes et concernant des patients de 0 à 17 ans, hospitalisés pour traumatisme entre 1998 et 2006. Sur 65 430 patients, 2060 (3,1%) avaient été victimes de distribution des traumatismes liés à la violence. On a utilisé une analyse statistique descriptive et une analyse bivariée pour caractériser les schémas de distribution de traumatismes et une analyse multivariée pour identifier les facteurs associés aux traumatismes sévères. Résultats La moitié des victimes de violence de moins de 18 ans avaient entre 15 et 17 ans. Il s'agissait dans la plupart des cas de garçons. Les traumatismes liés à la violence étaient plus fréquents que les autres formes de traumatismes dans la rue, à l'école et dans les lieux publics ou les installations de loisirs, mais étaient moins courants que ces autres formes à domicile. Les bagarres sans arme et les blessures à l'arme blanche étaient les types de violence les plus courants. Les enfants juifs étaient plus souvent victimes de bagarres, tandis que la fréquence des blessures par arme à feu était plus élevée chez les enfants non juifs. Les limites des tranches d'âges concernées par les différents taux de traumatismes correspondaient aux stades de fonctionnement institutionnel du système d'éducation israélien : le taux de traumatismes liés à la violence chutait après la première année de vie, se maintenait à une valeur faible pendant le jardin d'enfants, progressait légèrement durant l'école primaire, puis augmentait en flèche au cours du cycle secondaire. Le pourcentage de garçons s'élevait à l'entrée de chaque nouvelle tranche d'âges. La dangerosité de la rue augmentait, alors que l'école et le domicile devenaient de plus en plus sûrs, à mesure que les enfants avançaient en âge. Le risque de traumatisme sévère était maximal pour les adolescents de 15 à 17 ans, pour les nouveau-nés et pour les enfants blessés par des armes à feu. Conclusions L'âge et le type de violence étaient les facteurs prédictifs les plus importants de la fréquence et de la gravité des violences. Après ajustement pour ces facteurs, le poids de l'origine ethnique devenait moindre. Il conviendrait d'étudier de manière plus approfondie l'influence de ces facteurs sur les traumatismes liés à la violence.
|