Résumé :
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A Paris, les pollens sont recensés depuis 1985, à partir d'un capteur situé sur le toit d'un bâtiment de l'Institut Pasteur dans le 15e arrondissement. Afin d'étudier la représentativité de ce site, un second capteur a été placé successivement à l'est (rue Audubon dans le 12e arrondissement) en 2003 et 2004 puis au nord-ouest (rue Tocqueville dans le 17e arrondissement) de 2005 à 2007.Les comptes polliniques totaux obtenus sur les capteurs Pasteur et Audubon ont des profils similaires : les tendances à la hausse ou à la baisse se retrouvent sur les deux endroits ; les pics de concentration varient en intensité d'un capteur à l'autre, mais sont simultanés. Les taxons les plus représentés sur les sites Pasteur et Audubon sont les mêmes mais leur importance relative diffère quelque peu. Les dates de début et de fin de pollinisation sont, quant à elles proches ou identiques. Les comptes polliniques totaux sur les sites Pasteur et Tocqueville ont des profils similaires : les tendances à la hausse ou à la baisse se retrouvent sur les deux capteurs de façon simultanée. Cependant, Pasteur à tendance à surestimer les concentrations par rapport à Tocqueville : les concentrations totales obtenues sont supérieur à 12%. Les concentrations journalières de grains de taxon les plus représentés sont globalement très ressemblantes. L'écart entre les dates de début et de fin de pollinisation est compris, dans la plupart des cas, entre 0 et 7 jours. On notera que dans environ 95% des cas, l'écart du risque allergique lié aux comptes polliniques entre les sites Pasteur, Audubon et Tocqueville est inférieur ou égal à 1 indice, ce qui est satisfaisant dans le cadre de l'information sur le risque allergique. L'étude montre que la couverture du capteur historique de l'Institut Pasteur est proche de celle des capteurs situés dans l'est et le nord de Paris. On peut considérer que le capteur situé à Pasteur est représentatif de la couronne parisienne pour l'information sur le risque allergique lié à l'exposition au pollen.
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