Titre :
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Knowledge translation in global health. Linking local knowledge with global action : examining the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria through a knowledge system lens. : Établir un lien entre savoir local et action à l'échelle mondiale : Le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme considéré comme système de connaissances. (2006)
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Auteurs :
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VAN KERKHOFF (Lorrae) : AUS. National Centre for Epidemiology and Population Health. The Australian National University. Canberra. ;
Charlie BROWN ;
DRAYTON (William) : USA. Ashoka Innovators for the Public. Arlington. VA. ;
Karin HILLHOUSE ;
LANSANG (Mary-Ann-d) : PHL. College of Medicine. University of Philippines. Dr Paz Mendoza Building. Manila. ;
NUYENS (Yvo) : BEL. University of Leuven. ;
SZLEZAK (Nicole) : USA. Kennedy School of Government. Harvard University. Cambridge MA. ;
Ashoka's Changemakers Initiative. Arlington. VA. USA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 84, n° 8, 2006)
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Pagination :
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629-635
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Tuberculose
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Bactériose
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Infection
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Connaissance
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Financement
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Paludisme
;
Parasitose
;
Coopération internationale
;
Monde
;
Politique santé
;
Economie santé
;
Sida
;
Virose
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Médecine tropicale
;
Pays voie développement
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OMS
;
Immunopathologie
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS kR0xzV2R. Diffusion soumise à autorisation]. Les nouvelles institutions mondiales dans le domaine de la santé publique mettent de plus en plus l'accent sur la transparence dans la prise de décision, l'engagement des pays en développement dans les projets et les programmes et un financement fondé sur le mérite et les résultats. De tels principes signifient que les institutions doivent s'attacher à combler le fossé entre "faire et savoir", en fondant explicitement les décisions sur les résultats, les faits et les meilleures pratiques. Partant de la définition générale des systèmes de connaissances, on a examiné comment le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme avait influé sur l'utilisation des connaissances dans les efforts de lutte contre ces trois maladies. On a présenté le système de connaissances formel établi par l'intermédiaire des règles et des pratiques actuellement associées au processus d'application du Fonds mondial et donné trois exemples qui illustrent la complexité de la mise en oeuvre pratique de ce système de connaissances : la politique chinoise concernant le VIH/SIDA ; les succès programmatiques enregistrés en Haïti ; et les réponses à l'évolution des connaissances issues de la recherche sur le paludisme. Ces exemples montrent que le Fonds mondial a mis en place d'importantes incitations pour que les connaissances parviennent jusqu'aux personnes chargées localement de la mise en oeuvre des programmes ; en revanche, il n'a guère établi de mesures incitatives ou de structures favorisant le retour des enseignements potentiellement utiles, tirés de cette mise en oeuvre, afin que ces enseignements puissent faire évoluer les meilleures pratiques mondiales ou le savoir issu de la recherche. Le Fonds mondial pourrait jouer un rôle important dans la promotion d'un retour d'information extrêmement précieux de la part des responsables de l'application des programmes. Trois mesures s'imposent dans un premier temps : reconnaître les responsabilités partagées des intervenants dans l'acquisition d'enseignements à travers le système de connaissances ; analyser les données dont dispose actuellement le Fonds mondial (et améliorer progressivement la collecte des données) ; et aider les bénéficiaires et les partenaires techniques à affecter les ressources grâce à l'établissement d'un lien entre la mise en oeuvre des programmes et l'évolution des meilleures pratiques et du savoir issu de la recherche.
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