Résumé :
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Une personne pauvre est moins attentive à son état de santé pace qu'elle doit faire face à d'autres problèmes qui accaparent son quotidien, parce qu'on ne lui a pas appris à décoder les symptômes que son corps lui manifeste, parce qu'elle a une image dégradée d'elle-même. Une personne pauvre consulte moins souvent le médecin parce que cela représente une dépense importante, parce qu'elle croit ne pas être en ordre de mutuelle, parce que le regard appuyé, parfois jugeant, des blouses blanches, des autres patients dans la salle d'attente la met mal à l'aise. Travailler sur les inégalités de santé, c'est veiller à garantir un accès aux droits fondamentaux constitutifs du bien-être : le droit à des revenus décents, au logement, à l'éducation, à un environnement sain, à des soins médicaux de qualité, etc.
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