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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par OBRESA 98R0xpk9. Diffusion soumise à autorisation]. Il est bien connu qu'en raison de longues heures de travail et de conditions de travail stressantes, les médecins souffrent de surmenage plus souvent que d'autres groupes professionnels. Leur surmenage professionnel commence dans les premières années, continue à augmenter et devient surtout évident pendant la période d'internat en école de médecine. Sur la base de ce constat, le but de cette étude était d'enquêter sur le niveau de surmenage des médecins-assistants et sur les facteurs qui en découlent. Les participants de cette étude trans-catégorielle étaient des étudiants en sixième année (n=302). Les données ont été recueillies en utilisant un questionnaire incluant quelques caractéristiques socio-démographiques et l'Inventaire de surmenage Maslach, SF-36, le questionnaire Général de Santé et l'inventaire de COPE. L'âge moyen des participants était 24.5+/-1.1 ans et 53.4% d'entre eux étaient masculin. Les taux moyens d'épuisement psychologique, de dépersonalisation et d'accomplissement personnel étaient de 25.5+/-7.5,11.3+/-3.9 et 24.7+/-3.4, respectivement et les trois taux de sous-dimension de l'échelle de surmenage n'ont montré aucune corrélation avec le sexe. Les taux d'épuisement émotionnels des étudiants diffèrent de façon significative selon le statut socio-économique (p<0.05). Les participants qui avaient des taux inférieurs en ce qui concerne les dimensions mentales et physiques de SF-36 et des taux supérieurs pour GHQ-12 ont montré de façon significative plus d'épuisement psychologique et de dépersonalisation. Les méthodes positives d'adaptation ont montré une corrélation négative entre le surmenage, et les individus utilisant des stratégies de maîtrise centrées sur l'adaptation ont ressentis plus de succès (accomplissement personnel), ce qui confirme le rapport entre la santé mentale et le surmenage. Les programmes de formation médicale (les études tant théoriques que pratiques) devraient être reconsidérés et des adaptations appropriées devraient être faites selon les besoins de médecins-assistants. (Résumé d'auteur).
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