Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS l7GFR0xr. Diffusion soumise à autorisation]. L'injection d'antigènes de vaccin dans le derme et/ou l'épiderme de la peau chez l'homme (appelée injection intradermique) peut s'avérer plus efficace qu'une injection dans le muscle ou dans le tissu sous-cutané, réduisant de ce fait les volumes d'antigène. C'est ce qu'on appelle l'utilisation parcimonieuse des doses, qui a été démontrée lors d'essais cliniques avec certains vaccins, mais pas tous. Cette limitation des doses pourrait être bénéfique aux programmes d'immunisation car elle pourrait diminuer les frais d'acquisition, de distribution et de stockage des vaccins, et augmenter par ailleurs leur disponibilité et leur efficacité. Les données obtenues avec l'injection intradermique de certains vaccins sont encourageantes et légitiment d'autres études et développements. Cependant, de écarts significatifs dans les connaissances et les enjeux opérationnels, comme la reformulation, l'optimisation de la présentation des vaccins et le développement de nouveaux dispositifs facilitant la distribution des vaccins intradermiques, doivent être abordés. Une modélisation des coûts et des économies potentielles provenant de l'injection intradermique doit être effectuée afin de proposer des prévisions réalistes des avantages potentiels et de plaider en faveur de l'investissement. La mise en oeuvre et l'utilisation de l'injection intradermique des vaccins nécessitent des recherches et développements supplémentaires, dépendant de la collaboration entre de nombreuses paries prenantes dans le domaine de la vaccination.
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