Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 50R0xp6r. Diffusion soumise à autorisation]. But de l'étude : Apporter des données concernant les déficiences et l'environnement socio-professionnel des salariés d'un service interentreprises de santé au travail de l'Ouest parisien (MEDICLEN) reconnus travailleurs handicapés. Méthode : La récente informatisation du dossier médical a permis d'isoler les salariés reconnus travailleurs handicapés par la COTOREP et de recueillir des informations concernant leur entreprise, poste de travail et les données socio-démographiques. Résultats Cent quatre-vingt-quinze salariés reconnus à la qualité de travailleur handicapé, dont 101 hommes, ont été identifiés dans une population de 36 736 salariés suivis, soit 0,55% des salariés. L'âge moyen est de 43 ans. Les déficiences (selon la Classification internationale du handicap) étaient dans 43% des cas motrices, 6% visuelles, 11% auditives, 7% intellectuelles, 8% de type polyhandicap. 38% des travailleurs sont reconnus en catégorie A, 55% en catégorie B et 7% en catégorie C. Environ 20% travaillent dans des entreprises de moins de 20 salariés. Le secteur d'activité le plus représenté est celui de l'immobilier, location et services aux entreprises (17%), et les postes occupés sont sédentaires dans 47% des cas. Discussion : La répartition des déficiences est proche de celle de la population générale, avec prédominance des déficiences motrices. L'absence d'obligation de déclaration du statut COTOREP, le mauvais renseignement du dossier médical informatisé, l'utilisation d'unités proratisées dans les calculs officiels sont autant de facteurs pouvant contribuer à expliquer un taux d'emploi si faible. Conclusion : Le taux d'emploi des travailleurs handicapés est particulièrement faible, mais peut s'expliquer partiellement par des biais d'information. L'impact de la nouvelle loi du 11 février 2005, qui va augmenter le nombre de travailleurs handicapés à employer par les entreprises, sera très intéressant à mesurer dans quelques mois.
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