Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS GR0x9m8F. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif. Lorsque l'on cherche à évaluer le niveau de stress perçu des salariés, les échelles existantes ne permettent pour l'heure qu'une mesure linéaire du stress, sans seuil diagnostique. Le stress perçu étant associé aux troubles mentaux, notre objectif est de déterminer à l'aide de la Perceived Stress Scale, le niveau de stress (seuil) à partir duquel celui-ci devient un facteur de risque pour la santé mentale des salariés. Méthode. Un large échantillon de salariés provenant de diverses entreprises françaises a rempli une échelle de stress perçu (Perceived Stress Scale), ainsi que l'échelle Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) composée de deux sous-échelles : l'une pour l'anxiété et l'autre pour la dépression. Ainsi, nous avons pu catégoriser notre échantillon, d'une part, selon le seuil de dépistage (cas possible ; HADS>7) et, d'autre part, selon le seuil diagnostique (cas probable ; HADS>10). L'analyse des résultats a été réalisée à l'aide de courbe de ROC. Résultats. Au seuil diagnostique de la HADS, le seuil de stress perçu proposé est un score supérieur à 27 pour la dimension anxiété. En ce qui concerne la dimension de dépression, le score de stress perçu supérieur à 28 constitue un seuil plus approprié. Enfin, les analyses réalisées en utilisant le seuil de dépistage de la HADS suggèrent que le seuil de stress perçu pour l'anxiété (dépistage) sera supérieur à 24 ; pour la dépression, le score-seuil de stress proposé est supérieur à 26. Conclusion. Cette étude permet de mettre en évidence un niveau de stress, facteur de risque pour les troubles anxiodépressifs, permettant ainsi d'utiliser la Perceived Stress Scale comme outil diagnostique.
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