Résumé :
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Dispositif à la mode, les séjours de rupture ont pour objectif d'éloigner un temps l'enfant de son environnement pathogène et de le confronter à des modes de vie très différents du sien. Cette mise à distance parfois éprouvante est censée l'aider à faire le point et à y voir plus clair dans sa vie. Il ne s'agit pas d'une panacée, mais d'un dispositif éducatif supplémentaire qui peut réussir là où d'autres ont échoué. En tout cas, il n'est pas une fin en soi mais entre dans un projet individuel. C'est ce qui ressort d'une journée de travail sur le sujet. L'action engagée doit leur permettre de retrouver l'estime de soi. Lors de la journée du 16 octobre, a été présenté un petit film. Une voix off citait plusieurs lettres adressées par des jeunes en séjours de rupture au Sénégal à leur référent éducatif resté en France. Dans son analyse Jean-Pierre Resenczveig président du tribunal pour enfants de Bobigny, déclare :"Rien n'est figé, la décision du juge peut-être remise en cause". Béatrice Duthieuw, animatrice du lieu de vie Authentique azimut, également l'une des fondatrices de Rasdram, réseau regroupant les principaux séjours de rupture, dresse le tableau des difficultés à exercer et les perspectives d'avenir. Le témoignage de Brigitte Mével, directrice du service enfance et famille au Conseil général du Finistère.
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