Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES uR0xDgw5. Diffusion soumise à autorisation]. La méthode d'évaluation de la médecine basée sur les preuves ne rend compte que de la partie émergée des symptômes et des maladies explicitement formalisées. Certains praticiens et de nombreux patients se tournent alors vers des acteurs de santé prônant tous peu ou prou une approche holistique engendrant une littérature académique de plus en plus riche. Cet article passe en revue des nouvelles formes de concurrence que la médecine traditionnelle a elle-même renforcée pour en avoir délaissé l'étude : médecine parallèle, douces, alternatives, traditionnelles, naturelles, holistiques, sans oublier l'effet placebo, les compléments alimentaires, l'automédication... Si en filigrane se profilent des questions de concurrence corporatiste et d'effets économiques, l'interrogation principale à venir concerne l'élargissement et le nécessaire reformatage de la philosophie, de la pertinence et donc des critères d'évaluation à appliquer aux procédures et produits de soins.
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