Titre :
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Le don d'organes : point de vue des médecins libéraux de la région Nord-Pas de Calais en France. (2011)
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Titre original:
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Organ donation : Point of view of private practice physicians in the region Nord-Pas de Calais in France.
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Auteurs :
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Nadir Messaadi ;
J. AQUILINA ;
O. COTTENCIN ;
C. DEPAUW ;
N. DEPOUVOURVILLE ;
C. Noël ;
M. SALOUHOU ;
B. TAVERNIER
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 59, n° 3, Juin 2011)
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Pagination :
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143-147
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Attitude
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Bioéthique
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Connaissance
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Don organe
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Enquête qualitative
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Enquête transversale
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Information malade
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Loi
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Médecin
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Médecine libérale
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Nord Pas de Calais
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Organisation soins
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA 89R0x9or. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : En 2008,222 personnes sont décédées en France par manque de greffon. L'étude a cherché à connaître l'attitude des médecins libéraux vis-à-vis du don d'organe. Méthode : Il s'agissait d'une étude transversale auprès des médecins libéraux de la région Nord-Pas de Calais. Un questionnaire anonyme contenant 15 questions (ouvertes et fermées) a été envoyé par le biais du numéro du mois de juin 2008 du journal mensuel de l'union régionale des médecins exerçant à titre libéral (URMEL). Résultat : Deux cent soixante-dix-huit formulaires ont été retournés. La loi relative au don d'organe était connue par la moitié des médecins (134). La majorité des médecins était favorable au don d'organes. L'information sur le don d'organes était délivrée par un tiers des médecins au cours des consultations. Lorsque la loi était connue, un médecin sur deux informait ses patients. Un médecin sur deux ayant déjà été confronté au don d'organe délivrait l'information. Les médecins estimaient pouvoir contribuer à limiter les refus de don d'organes en délivrant une information antérieure au décès, à l'aide d'un discours délicat et approprié et par une relation médicale influente. Conclusion : Près de 90% des médecins sont favorables au don d'organes mais seulement un tiers délivre une information aux patients. Une formation basée sur les techniques de communication et sur le rappel de la loi pourrait être proposée, d'autant plus qu'elle est plébiscitée par 84% des médecins. Une étude médicale et sociologique par entretien qualitatif est prévue afin de mieux cerner les blocages et cibler les formations nécessaires.
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