Titre : | Rapport d'activité au nom de la Délégation aux Droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, octobre 2005 - février 2007, fait en application de l'article 6 septies de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires. |
Auteurs : | Marie-Jo Zimmermann, rapp. ; Assemblée Nationale. Délégation aux Droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. Paris. FRA |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Assemblée Nationale, 06/02/2007 |
Collection : | Rapport de l'Assemblée nationale , num. 3670 |
Description : | 217p. pdf / tabl. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Pauvreté ; Femme ; Marché travail ; Emploi ; Emploi précaire ; Temps partiel ; Salaire ; Inégalité sociale ; Famille monoparentale ; Personne âgée ; Exclusion sociale ; Prestation vieillesse ; Pension retraite ; Minima sociaux ; Donnée statistique ; Analyse problème ; Proposition ; Rapport activité ; Droits femme ; France |
Résumé : | Ce rapport d'activité de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes comporte deux parties. La première partie rend compte de l'étude spécifique menée par la délégation autour du thème de la précarité des femmes. Elle souligne notamment que, si de manière générale, les statistiques sur la pauvreté sont trop parcellaires et trop peu régulièrement mises à jour, les quelques données disponibles font apparaître que les femmes sont plus exposées que les hommes à la pauvreté et à la précarité : les femmes représentaient, au 30 juin 2004, 51,8% des bénéficiaires du RMI, 51% de ceux de l'allocation de solidarité spécifique, 61,6% de ceux du minimum vieillesse et 98,5% de ceux de l'allocation de parent isolé. Selon la délégation, la précarité des femmes est le résultat de la conjonction de facteurs professionnels et personnels. Sur le marché du travail tout d'abord, les inégalités hommes/femmes persistent que ce soient en matière de salaire, de répartition sectorielle d'emploi, d'accès à l'emploi à temps plein ou à des postes de responsabilité. De plus, il apparaît aujourd'hui que de nouvelles inégalités s'établissent sur le marché du travail, non pas entre hommes et femmes, mais entre femmes elles-mêmes : entre les "gagnantes" (bien insérées, disposant d'emplois stables et correctement voire très bien rémunérés) et les "perdantes" (travailleuses à bas salaires et subissant le plus souvent un temps partiel contraint), l'écart est abyssal. En outre, d'autres situations accroissent le risque d'exposition à la précarité : être une femme chef de famille monoparentale, être une femme âgée, avoir subi une série de ruptures professionnelles, familiales ou de santé, ou bien encore, avoir été confronté à des violences familiales. Face à ces constats, la délégation propose, en conclusion de cette première partie, sept orientations pour combattre les situations de précarité des femmes. Il s'agit de promouvoir la mixité dans l'orientation et la formation initiale, faciliter l'accès des femmes à la formation continue, améliorer la situation des femmes travaillant à temps partiel, structurer et professionnaliser les filières d'emploi d'aide à la personne, favoriser une meilleure articulation entre vie professionnelle et vie familiale, corriger les effets négatifs pour les femmes des modes de calcul des retraites et améliorer la prise en charge des femmes en situation d'exclusion. La deuxième partie du rapport retrace l'activité de la délégation de novembre 2005 à février 2007, les rapports adoptés par la délégation (étude sur les femmes de l'immigration, étude sur l'IVG et la contraception, suivi de la loi sur l'égalité salariale...), ainsi que son activité internationale, notamment la participation de ses membres à diverses conférences parlementaires. |
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