Résumé :
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Depuis quelques années, on observe un intérêt croissant pour de nouvelles classes de contaminants. Parmi ceux-ci on retrouve principalement les composés dits perturbateurs endocriniens et les composés pharmaceutiques. Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d'origine naturelle ou artificielle qui sont susceptibles de perturber le fonctionnement d'une partie du système endocrinien et de provoquer des conséquences sur la reproduction, le métabolisme et le comportement des animaux et éventuellement des humains. Un grand nombre de composés chimiques sont classés comme perturbateurs endocriniens. Les hormones stéroïdiennes sont parmi les composés les plus actifs et c'est pourquoi elles ont fait l'objet d'une étude plus approfondie de notre part. Les hormones naturelles, estradiol et estrone, et l'hormone de synthèse, l'éthinylestradiol, sont principalement excrétées via les urines des mammifères. Ces composés ont la possibilité de se retrouver dans l'environnement via les effluents de stations d'épuration et le lessivage des sols. D'après certaines études, les hormones stéroïdiennes seraient l'un des principaux responsables du caractère estrogénique des effluents de stations d'épuration. Il apparaît alors nécessaire de disposer d'une méthode analytique fiable pour analyser ces composés et pouvoir suivre leur comportement dans l'environnement et notamment des différentes filières de traitement. Cette communication présente pour le cas des perturbateurs endocriniens quelques généralités ainsi que les méthodes développées afin de les quantifier (préparation des échantillons et analyse en LC/MS-MS). Enfin, quelques résultats obtenus dans des matrices environnementales seront présentés.
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