Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS qrCR0xGF. Diffusion soumise à autorisation]. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a révisé ses recommandations mondiales relatives au traitement des femmes enceintes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) avec des antirétroviraux, ainsi qu'à la prévention de la transmission de la mère à l'enfant (PTME) du VIH. Le projet initial des recommandations, publié en novembre 2009, a été suivi de lignes directrices entièrement révisées en juillet 2010. La version 2010 des recommandations relatives à la PTME a des implications importantes en termes de planification, de moyens humains et financiers. Les ministères de la Santé ont donc dû adapter leurs lignes directrices nationales pour refléter la version 2010 des recommandations relatives à la PTME, et la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation a suivi le processus d'adaptation dans les 14 pays où elle fournit un appui technique. Ce faisant, elle a cherché à comprendre les problèmes communs, les défis rencontrés et les décisions prises de manière à correctement cibler son assistance technique. En 2010, les pays ont adapté plus rapidement qu'en 2006 leurs lignes directrices nationales aux ultimes recommandations de l'OMS relatives à la PTME ; les 14 pays inclus dans cette analyse ayant formellement effectué la révision dans les 15 mois suivant la diffusion de la version 2010 des recommandations relatives à la PTME. Les gouvernements ont utilisé divers processus et instances pour prendre des décisions tout au long du processus d'adaptation. Ils ont considéré des facteurs tels que la faisabilité, l'infrastructure de la fourniture de soins, la compatibilité avec la version 2006 des lignes directrices de l'OMS, l'équité et le coût. Ils ont été confrontés à plusieurs défis. Dans certains cas, les nouvelles recommandations ont été mises en oeuvre avant d'être officiellement adaptées sous la forme de lignes directrices nationales, et aucune indication directe n'était disponible dans différents domaines techniques. Lors du développement des futures lignes directrices relatives à la PTME, l'OMS, les partenaires en charge de l'exécution et les autres parties prenantes pourront utiliser les informations contenues dans cet article pour planifier leur soutien aux ministères de la Santé.
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