Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS JpElBR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Introduction. Dès 1971, l'ACMS avait un conseiller de sécurité non médecin. En 1976, un ergonome a été recruté. En 1993, un groupe d'études ergonomiques pluridisciplinaire était mis en place. Il a été scindé en 2007 en un groupe d'IPRP non médecins et un Groupe d'études spécialisées pour le maintien dans l'emploi et le diagnostic (GESMED), composé de médecins. Méthode. Les résultats des études et mesurages en milieu de travail, la plupart couverts par le secret médical, sont transmis aux seuls médecins du travail pour les aider dans leurs décisions d'aptitude et pour la prévention des maladies professionnelles. La plate-forme Captiv est souvent utilisée. Neuf médecins couvrent six spécialités : cardiologie, ergonomie et biomécanique, toxicologie, psychopathologie, radioprotection et maintien dans l'emploi. Actions et résultats. Les demandes des médecins peuvent être satisfaites soit par un simple entretien téléphonique (816), par un envoi de courriers ou de documents (675), ou bien nécessitent une intervention sur site d'un médecin du GESMED avec le médecin du travail de l'entreprise après accord de l'employeur (177 ; chiffres de l'année 2010). Concernant ces interventions, six exemples représentatifs de chaque domaine concerné seront développés : (1) quand une "banale" douleur du coude droit et de l'épaule amène à découvrir une pénibilité cardiaque insoupçonnée chez une technicienne de laboratoire de colles ; (2) comment assurer la maintenance d'installations automatisées dans des entrepôts de grande hauteur sous atmosphère appauvrie en oxygène ? (3) Quand un diagnostic de cancer de la vessie fait découvrir un risque professionnel : présence d'HAP dans des huiles usagées de compresseurs ; (4) quand un problème visuel occulte un problème d'intégration d'une éducatrice spécialisée dans une association prenant en charge des adolescents en grande difficulté ; (5) que faire devant des résultats excessifs de dosimétries chez des transporteurs de sources radioactives à visées médicales ? (6) Comment permettre de terminer sa carrière à une fleuriste funéraire atteinte de deux localisations de TMS, a priori rédhibitoires ? Discussion-Conclusion. Les interventions sollicitées par les médecins sont passées, toutes catégories confondues, de 824 en 2007 à 1739 en 2010. Ces interventions ne sont pas en concurrence avec l'activité des IPRP puisqu'elles sont d'un autre registre où la vision médicale globale de l'Homme au travail (sain ou avec ses pathologies propres) est indispensable pour résoudre des cas particuliers.
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