Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS kFlrlR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Les traumatismes cérébraux au travail désorganisent la vie des travailleurs et ont d'importantes répercussions économiques. jusqu'à maintenant, on a peu d'information sur les niveaux de gravité des blessures cérébrales qui se produisent au travail au Canada. L'objectif de cette étude était d'en donner un aperçu pour l'Ontario, selon le genre des travailleurs accidentés. Méthode : Pour cette étude transversale, nous avons utilisé les données de la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail de l'Ontario. Un examen rétrospectif de dossier a porté sur plus de 1 500 dossiers de demandes d'indemnisation en 2004 comportant les codes diagnostiques de commotion et de blessure intracrânienne. Nous leur avons attribué un niveau de gravité selon le nombre de jours d'absence du travail. Résultats : L'âge moyen des personnes atteintes était de 37,8 ans. Réparties selon le sexe, 57,8% des demandes d'indemnisation pour traumatisme cérébral avaient été déposées par des hommes. Les mécanismes de blessure les plus courants étaient d'avoir été "frappé par ou contre" quelque chose et d'avoir fait une "chute". La plupart des traumatismes cérébraux au travail provenaient des secteurs manufacturier, gouvernemental et des services connexes. Le taux le plus élevé était par contre observé dans le secteur des transports et de l'entreposage (81,5/100 000), suivi des services gouvernementaux et services connexes (56,6/100 000) et des industries primaires (47/100 000). Conclusion : Un examen des traumatismes cérébraux au travail selon l'étendue de la gravité dessine un portrait différent de celui associé uniquement aux travailleurs grièvement blessés : dans certaines industries, beaucoup plus de femmes que d'hommes avaient subi des lésions, et davantage de travailleurs accidentés avaient été frappés par un objet. Nous présentons nos données par grands secteurs d'activité, selon les mécanismes de blessure et selon les facteurs ayant contribué à des traumatismes cérébraux au travail entraînant des demandes d'indemnisation auprès de la Commission.
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