Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 7GR0xJnm. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif. Identifier les principales causes de mortalité et de mortalité prématurée dans la ville du Cap, en Afrique du Sud, et dans ses sous-districts et comparer les niveaux de mortalité entre sous-districts. Méthodes. Les données de mortalité de la ville du Cap pour la période 2001-2006 ont été analysées par âge, par cause du décès et par sexe. Les codes affectés aux causes de décès ont été agrégés pour obtenir trois groupes de causes principaux : (i) les causes pré-transitionnelles (maladies transmissibles, causes maternelles, pathologies périnatales et carences nutritionnelles, par exemple), (ii) les maladies non transmissibles et (iii) les traumatismes. La mortalité prématurée a été calculée en années de vue perdues (YLL). Les estimations démographiques pour le district métropolitain du Cap ont été utilisées pour calculer les taux de mortalité par âge et pour 100 000 habitants, qui ont ensuite été standardisés selon l'âge et comparés entre sous-districts. Résultats. Le schéma de la mortalité au Cap reflète la quadruple charge de morbidité dont on observe l'impact sur le profil national des causes de décès : le VIH/sida, les autres maladies infectieuses, les traumatismes et les maladies non transmissibles représentent au total une proportion conséquente des décès. Le VIH/sida a remplacé les homicides comme cause principale de décès. Le VIH/sida, les homicides, la tuberculose et les accidents de la route totalisent 44% de la mortalité prématurée. Khayelitsha, le plus pauvre des sous-districts, détient les plus hauts taux de mortalité pour l'ensemble des principaux groupes de causes. Conclusion. La surveillance locale de la mortalité met en lumière la diversité des besoins de la population du Cap et fournit une quantité considérable de données pour étayer la planification et la mise en oeuvre d'interventions ciblées. Des interventions multisectorielles seront nécessaires pour réduire la charge de morbidité.
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