Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 9R0xlC8F. Diffusion soumise à autorisation]. Problématique Des disparités régionales notables dans le déploiement des ressources humaines pour la santé affaiblissent le système de santé du Sénégal et compromettent la santé de sa population. Démarche Au cours des dernières années, le Ministère de la santé a adopté des mesures pour améliorer l'affectation, le recrutement et le maintien des agents de santé dans les zones rurales ou reculées. L'une de ces mesures résidait dans l'introduction d'un système de contrat spécial pour le recrutement des agents de santé. Contexte local Au Sénégal, les agents de santé se concentrent dans certains centres urbains, notamment autour de Dakar. Alors que la région de Dakar bénéficie de 0,2 médecin pour 1000 habitants, les régions de Fatick, de Kaolack, de Kolda et de Matam disposent de moins de 0,04 médecin pour 1000 habitants. La densité de sages-femmes et, dans une moindre mesure de personnel infirmier, varie aussi considérablement entre les différentes régions sénégalaises. Modifications pertinentes Entre 2006 et 2008, l'introduction d'un système spécial de contrat a contribué avec succès au recrutement d'agents de santé dans des régions reculées ou rurales et à la réouverture de postes de santé avancés. Enseignements tirés Au Sénégal, la démarche consistant à instaurer un système de contrat spécial pour les agents de santé a été couronnée de succès avec la réouverture de postes de santé dans des régions à faible densité de main-d'oeuvre médicale. Cependant, la pérennité de cette démarche sur le long terme, notamment sous l'angle de la fiscalité, doit être examinée, tout comme la possibilité qu'une intervention politique simple ne suffise pas pour répondre aux difficultés diverses et complexes auxquelles sont confrontées les différentes régions du Sénégal dans le domaine des ressources humaines pour la santé.
|