Titre :
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Strengthening linkages between sexual and reproductive health and HIV. Climate change and family planning : least-developed countries define the agenda. : Changement climatique et planification familiale : les pays les moins développés définissent l'ordre du jour. (2009)
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Auteurs :
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BRYANT (Leo) : GBR. Marie Stopes International. London GLP. ;
ANAGE (Ababu) : ETH. Population. Health and Environment Network. Addis Ababa. ;
Kent BUSE ;
BUTLER (Colin-D) : AUS. Australian National University. Canberra. ;
CARVER (Louise) : GBR. Population Sustainability Network. London. ;
Michel SIDIBE
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 87, n° 11, 2009)
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Pagination :
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852-857
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Planification familiale
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Pays développé
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Médecine tropicale
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OMS
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS qEHGR0xH. Diffusion soumise à autorisation]. Les liens entre croissance démographique rapide et changement climatique ont bénéficié de peu d'attention. Certains ont avancé qu'un ralentissement de la croissance démographique était nécessaire pour limiter davantage l'envolée des émissions de carbone. D'autres ont objecté que cela supposerait la mise en place de programmes de "contrôle démographique" déshumanisants dans les pays en développement. Néanmoins, la perspective que ces pays soient les plus gravement affectés par le changement climatique a été presque totalement ignorée par la littérature scientifique. Le présent article tente de combler ces lacunes en analysant les 40 premiers rapports des Programmes d'action nationaux d'adaptation soumis pour financement au Fonds pour l'environnement mondial par les gouvernements des pays les moins développés. Parmi ces documents, 93% mettaient en évidence au moins un des trois modes d'interaction suivants entre les tendances démographiques et les effets du changement climatique : (i) accélération de l'épuisement des sources de ressources naturelles, (ii) accroissement de la demande en ressources rares et (iii) accentuation de la vulnérabilité humaine aux événements climatiques extrêmes. Ces résultats laissent à penser que l'accès volontaire aux services de planification familiale devrait être facilité pour les communautés pauvres des pays les moins développés. Nous insistons sur la distinction entre cette approche, qui donne la priorité au bien être des communautés pauvres affectées par le changement climatique, et l'argumentaire selon lequel il faudrait ralentir la croissance démographique pour limiter l'augmentation des émissions mondiales de carbone. L'article conclut en appelant à soutenir davantage les services de planification familiale respectueux des droits des populations, et notamment ceux intégrant des services liés au VIH/sida, en tant que mesure complémentaire des programmes d'adaptation au changement climatique dans les pays en développement.
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