Titre : | Pour une meilleure prévention de l'IVG chez les mineures. |
Auteurs : | Israël Nisand ; Laurent Toulemon ; Haut Conseil de la Population et de la Famille. (H.C.P.F.). Paris. FRA |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : La Documentation Française, 12/2006 |
Description : | 26p. pdf / ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | IVG ; Enfant mineur ; Adolescent ; Contraception ; Contraception hormonale ; Education santé ; Education sexuelle ; Etablissement enseignement ; Prévention santé ; Accès information ; Accès soins ; Gratuité ; Bilan ; Donnée statistique ; Proposition ; Haut conseil population & famille ; France |
Résumé : | On observe depuis 1990 une stabilisation du nombre des interruptions volontaires de grossesses dans notre pays, sauf chez les mineures où le recours plus fréquent à l'IVG en cas de grossesse, maintient le nombre des IVG à un niveau élevé. En 2004, on compte 13 400 IVG commencées avant 18 ans. Dans ce rapport, le Haut conseil de la Population et de famille, examine les raisons de cette situation et propose des mesures préventives qui devraient permettre de diminuer le recours des adolescentes à l'IVG. Après avoir constaté que la contraception n'est pas suffisamment efficace chez les adolescents, soit qu'elle soit totalement absente, soit qu'elle soit mal maîtrisée, le Haut conseil pointe les obstacles : manque d'informations de la part des adolescentes, coût de la prescription, principe de la prescription médicale obligatoire. Le Haut conseil note que si l'IVG et la contraception d'urgence sont devenues anonymes et gratuites, la contraception orale, qui est le choix préventif le plus efficace, reste toujours payante ou remboursable sur la sécurité sociale des parents, ce qui restreint les possibilités de confidentialité pourtant nécessaires à cet âge. Le choix de la France apparaît donc mal adapté puisqu'il est exclusivement curatif au lieu d'être surtout préventif. Aussi, propose-t-il un certain nombre de mesures pour une meilleure prévention de l'IVG des mineures et notamment : des actions d'informations auprès des jeunes, notamment dans les établissements scolaires ainsi que des actions pour faciliter l'accès effectif des mineurs à la contraception. Ces mesures s'inspirent d'expériences innovantes mais limitées qui ont démontrées leur efficacité : structures INFO-ADO créées à Poissy et à Strasbourg, exemple de la vallée de la Bruche en Alsace. Ces mesures préventives devraient permettre de diminuer le nombre d'IVG des mineures, et probablement le nombre global d'IVG, en France, l'amélioration de l'éducation et de l'information des adolescentes n'étant pas sans conséquence sur la gestion ultérieure de leur fécondité. Elles mettraient fin à l'incohérence de notre système qui revient à faciliter le recours à la pilule du lendemain ou à l'IVG mais pas à la contraception en amont. |
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