Titre : | La grande misère de la santé des étudiants français. |
Auteurs : | Laurent WAUQUIER, rapp. ; Assemblée Nationale. Commission des affaires culturelles familiales et sociales. Paris. FRA |
Type de document : | Ouvrage |
Année de publication : | 2006 |
Description : | 125p. / pdf |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Enquête santé ; Etudiant ; Etat santé ; Donnée statistique ; Prévention santé ; Protection sociale ; France ; Revenu ; Pouvoir achat ; Accès soins ; Recours soins ; Habitude alimentaire ; Santé buccodentaire ; Pauvreté ; Etat dépressif ; Consommation tabac ; Consommation alcool ; Consommation drogue ; Sexualité ; Handicap ; Protection complémentaire ; Couverture sociale ; Mutuelle étudiante ; Médecine préventive universitaire ; Prise charge médicosociale ; Psychothérapie |
Résumé : | Faiblement couverts en complémentaire santé, les étudiants s'abstiennent de certains soins. Les dotations prévues en 2007 pour financer l'accompagnement et la vie étudiante s'élèvent à 13,5 millions d'euros dont seulement 3,4 millions d'euros pour la médecine préventive. Le ministère de l'Éducation nationale " se limite à relayer les politiques nationales de prévention ", fustige le rapport. Les services de médecine universitaires disposent de moyens " dramatiquement faibles " : la subvention de fonctionnement de l'État, fixée dans les années 1990 à 1,68 euro par étudiant, n'a jamais été revalorisée. Résultat : on compte seulement un médecin généraliste pour 10 267 étudiants. Pire, ces emplois budgétaires, déjà dérisoires, ont été souvent détournés au profit de la médecine du travail des personnels des universités ! Sur les 2 250 000 étudiants, près de 20 % ne bénéficient pas d'une couverture complémentaire. Les primes d'adhésion sont en effet jugées trop onéreuses. Au cours des derniers mois écoulés, beaucoup ont d'ailleurs renoncé à des soins médicaux, notamment dentaires et optiques. Jeunesse oblige, les étudiants sont globalement en bonne santé même si certains campus ont connu des cas de tuberculose, ces dernières années. Mais des signes de dégradations inquiétants apparaissent, selon la mission parlementaire. Un étudiant sur trois déclare ne pas manger équilibré, souvent en raison de contraintes financières. Ils sont 40 % à sauter leur petit-déjeuner, 50 % à se contenter d'un sandwich en guise de déjeuner. |
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