| Titre : | Rapport 2006. Observatoire national des zones urbaines sensibles. Indicateurs commentés. |
| Auteurs : | Yves-Laurent SAPOVAL, dir. ; Jean-Bernard CHAMPION ; Philippe CHOFFEL ; Antoine EL HACHEM ; Adil JAZOULI ; Patrick Joyeux ; William LE GOFF ; Corinne Mette ; Jérôme SYLVA ; Observatoire National des Zones Urbaines Sensibles. (O.N.Z.U.S.). Paris. FRA |
| Type de document : | Rapport |
| Editeur : | Paris [FRA] : La Documentation Française, 2006 |
| Description : | 163p. pdf / tabl., graph., carte |
| Langues: | Français |
| Mots-clés : | Zone urbaine sensible ; Atelier santé ville ; ATELIER SANTE VILLE (ASV) ; Politique ville ; Milieu urbain ; Quartier ; Banlieue ; Population défavorisée ; Donnée statistique ; Indicateur ; Indicateur socioéconomique ; Indicateur santé ; Emploi ; Chômage ; Entreprise ; Revenu ; Habitat ; Rénovation habitat ; Etat santé ; Recours soins ; Réussite scolaire ; Scolarité ; Insécurité ; Crime ; Délit ; Délinquance ; Observation ; Méthodologie ; France |
| Résumé : | Ce rapport 2006 de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles rend compte des écarts entre les zones urbaines sensibles (ZUS) et le reste des territoires urbains dans plusieurs domaines : emploi, entreprises, revenus des habitants, habitat, santé, établissements scolaires et réussite scolaire, sécurité et tranquillité publiques, dispositifs de la politique de santé. Les indicateurs recueillis par l'ONZUS pour son troisième exercice portent pour la plupart sur la situation en 2005 (fin d'année ou premier trimestre 2006 pour les plus récents). Certains des indicateurs reflètent une dynamique positive, notamment dans le domaine économique avec les créations d'activités dans les Zones franches urbaines ou rendent compte de l'engagement du Programme de rénovation urbaine. Cependant, sur la période 2003-2005, la plupart des indicateurs n'attestent pas d'une réduction des inégalités entre les ZUS et leurs villes d'appartenance. Dans plusieurs domaines comme ceux de l'accès à l'emploi, de la réussite scolaire, de la concentration spatiale des situations de pauvreté ou de l'insécurité ressentie par les habitants, le processus de décrochage entamé depuis des années n'est pas enrayé. On constate même le creusement d'écarts entre les quartiers classés ZUS et les autres quartiers des agglomérations auxquelles ils appartiennent. Concernant le champ de la santé, l'ONZUS à confié à une équipe de l'IRDES la réalisation d'une étude sur l'état de santé et le recours aux soins des personnes vivants en ZUS, thèmes sur lesquels aucune enquête en population générale n'avait jusqu'ici apporté d'éclairage aussi complet pour ces quartiers. L'étude montre qu'à âge, sexe, niveau d'étude ou catégorie sociale égale, les habitants des ZUS se perçoivent en moins bonne santé que le reste de la population. Cette mauvaise perception de leur état de santé est confirmée par des déclarations plus fréquentes d'incapacité faites par les habitants des ZUS, sans que ceux-ci déclarent par ailleurs souffrir de plus de maladies chroniques ni être plus souvent limités dans leurs activités quotidiennes que les habitants d'autres quartiers. De plus, les résidants des ZUS ont une probabilité plus importante d'avoir été hospitalisés au moins une fois dans les douze derniers mois mais ils ont une plus faible probabilité de recourir au moins une fois à un spécialiste et une probabilité égale de recourir au moins une fois à un généraliste. |
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