Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG gvQJR0xb. Diffusion soumise à autorisation]. Selon l'auteur, une personne ne relève de protections particulières pour ses choix qu'en fonction de son degré de vulnérabilité, non de son âge. Seule la présence d'affections handicapantes justifie une limitation. Parmi ces affections, il ne faut pas omettre les épisodes dépressifs, où la personne perd le goût et la volonté de choisir. Traiter ces épisodes restaure capacités de choix et qualité de vie. Les syndromes démentiels altèrent les capacités de choix mais ne les suppriment pas. La vie quotidienne de ces personnes doit leur préserver des espaces de liberté où des choix soient possibles. Protéger contre les risques ne doit plus conduire à ces enfermements du malade et souvent de son aidant. Pour les choix importants pour lesquels l'obtention d'un consentement ou d'un refus éclairé n'est pas possible, la décision doit prendre en compte tous les éléments et tous les avis, y compris celui de la société.
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