Résumé :
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Dans le domaine de la fraude sociale, les technologies informatiques sont devenues avec leur rapide développement un nouveau vecteur pour la commission d'actes illicites dans des conditions peu risquées et anonyme. La fraude informatique consiste à utiliser les technologies informatiques pour falsifier ou tirer profit des données protégées détenues par les Organismes de Sécurité Sociale (OSS). Cependant, les technologies de l'information et de la communication offrent des opportunités sans précédent en matière d'accès, de partage ou d'échange de l'information. Elles peuvent aussi être mises à profit par les OSS pour détecter les fraudes. L'approche prise ici consiste à examiner l'impact que peuvent avoir les technologies de l'information dans la lutte contre la fraude en général. Il n'est pas abordé la question des fraudes à l'assurance chômage, mais en revanche, les auteurs s'intéressent aux échanges de données informatiques entre les différents organismes concernés par la protection sociale. Le développement de l'e-administration accentue la possibilité de fraude, d'autant plus que l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour lutter contre la fraude reste dispersée dans les organismes de base. En outre, le principe des libertés individuelles apparaît toujours comme une priorité sur celui du contrôle. Le bon usage des TIC consiste à réussir l'interopérabilité des services publics dans le respect des libertés individuelles.
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