Résumé :
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En France, la mortalité routière a attaint un pic en 1972 (18 000 morts, cette année là), puis baissé jusqu'à 5 500 morts en 2005, le déclin étant plus ou moins régulier en fonction des mesures prises en faveur de la sécurité routière. Parmi les différents facteurs, les limitations de vitesse et l'obligation de port de la ceinture (1972), puis la politique répressive fondée sur une meilleure application des règles (2003) ont été déterminants. Récemment, la réduction de la vitesse moyenne a joué un rôle important. La mortalité routière reste néanmoins très élevée chez les jeunes (un tué sur cinq), principalement les hommes. Pour cette tranche d'âge, l'enquête MARC menée auprès des 18-24 révèle l'importance de l'influence des pairs dans les comportements infractionnistes (vitesse, alcoolémie, non-port de la ceinture). L'enquête indique également la propension des jeunes à relativiser ces comportements : quoique les motivations diffèrent, "l'intention d'infraction" est en effet aussi répandue chez les hommes que chez les femmes, débutants ou plus expérimentés.
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