Titre :
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Évolution, entre 1990 et 2002, des activités préventives des médecins de premier recours en Suisse dans le cadre de l'épidémie de VIH/sida. (2007)
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Titre original:
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Prevention practices of primary health care physicians in Switzerland in the context of the HIV/Aids epidemic : changes between 1990 and 2002.
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Auteurs :
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G. MEYSTRE-AGUSTONI ;
F. Dubois-Arber ;
A. JEANNIN
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 55, n° 2, Avril 2007)
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Pagination :
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87-96
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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VIH
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Sida
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Enquête transversale
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Médecin généraliste
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Anamnèse
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Rôle du professionnel
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Relation médecin malade
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Questionnaire
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Suisse
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Prévention primaire
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR jethXR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Trois enquêtes transversales par questionnaire postal anonyme ont été réalisées en 1990,1995 et 2002 auprès des médecins suisses de premier recours. Elles portaient notamment sur l'anamnèse du risque VIH et le prétest counseling. En 2002, l'étude a aussi porté sur l'implication des libres-praticiens dans la prise en charge de patients séropositifs. Des analyses de tendance ont été réalisées sur 12 ans et des régressions logistiques ont permis d'étudier les facteurs associés à la fréquence du conseil auprès des patients séropositifs. La fréquence de l'anamnèse du risque a sensiblement augmenté auprès de certains patients (demandes de contraception, jeunes patients et nouveaux patients). En 2002,93% des médecins l'entreprennent de routine auprès des patients porteurs d'une infection sexuellement transmissible ou injecteurs de drogues, 76% lors des demandes de contraception et 63% auprès des jeunes. La démarche est moins fréquente pour d'autres groupes (migrants : 40%, patients séparés-divorcés : 29%). Plus de la moitié des médecins prennent en charge des patients séropositifs. Environ deux tiers des médecins abordent régulièrement des thèmes en relation avec l'activité professionnelle, les relations sociales ainsi que la vie affective et sexuelle de leurs patients. Il existe peu de différences entre spécialités médicales quant à la propension à discuter de ces thèmes. L'activité préventive des médecins a connu une augmentation au cours des dix dernières années. En dépit des améliorations observées, il existe encore un potentiel inexploité de prévention. (R.A.).
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