Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS qfTqhR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Dans la plupart des pays, la surveillance de l'infection à méningocoques est basée sur une combinaison de système de déclaration obligatoire et de notification par les laboratoires, les deux systèmes étant considérés comme sous-estimant le poids de la maladie. L'incidence de l'infection à méningocoques varie selon les pays d'Europe, et en dépit des nombreuses causes à l'origine de cette variation, il est important de mesurer le degré de sous-estimation afin de valider les comparaisons internationales. Nous avons réalisé une revue de la littérature sur l'évaluation de l'infection à méningocoques en Europe et sur les méthodes disponibles pour estimer le degré de sous-déclaration. Il en ressort que la sensibilité des systèmes de surveillance varie entre les pays et avec le temps, l'écart estimé variant de 40 à 96%. Nous avons identifié cinq méthodes valable pour mener des études d'évaluation, depuis les simples enquêtes comparatives jusqu'à des techniques plus sophistiquées telles que la capture-recapture et les analyses de régression. Ces études peuvent être utilisées pour identifier la faiblesse et les biais des données de surveillance, et permet d'améliorer ces systèmes. Ces résultats sont pertinents pour la surveillance d'autres maladies infectieuses, et en particulier celle de moindre mortalité et de plus faible impact publique que l'infection à méningocoque, pour lesquelles une évaluation pourrait être utile.
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