Résumé :
|
Face aux doutes sur de potentiels effets des sels d'aluminium utilisés dans les vaccins, le ministère français de la Santé a chargé un comité de pilotage d'établir une feuille de route pour les étudier. Son objectif ? Définir, d'ici à l'été 2013, une stratégie de recherche capable de clarifier les mécanismes d'action et les éventuels effets sanitaires de ces composés sur l'organisme. Introduits dans les années 1920, les sels d'aluminium (hydroxyde, phosphate et sulfate) sont ajoutés aux vaccins pour stimuler la réponse immunitaire et réduire la quantité du composé viral ou bactérien à injecter. On les retrouve dans la quasi-totalité des vaccins, en France comme dans le reste du monde. Pourtant, malgré cette omniprésence, ces composés sont au coeur d'une contoverse. Des scientifiques, comme Romain Ghérardi, pensent en effet que ces adjuvants pourraient être à l'origine d'un trouble qu'il a décrit, avec quelques collaborateurs, en 1998 dans The Lancet sous le nom de "myofasciite à macrophages". En France, plus de 600 personnes pensent à tort ou à raison, être affectées par ce mal. Difficile néanmoins d'établir un quelconque lien entre leurs symptômes et les sels d'aluminium vaccinaux, comme l'explique Marc Pallardy.
|