Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS GjAR0x7q. Diffusion soumise à autorisation]. Le modèle de modes de transmission a été largement utilisé pour aider les décideurs à cibler les mesures empêchant l'infection par le virus d'immunodéficience humaine (VIH). Le modèle estime le nombre de nouvelles infections par le VIH au cours de l'année suivante, contractées par des individus appartenant aux groupes à risque identifiés d'une population donnée, en utilisant des données sur la taille des groupes, le comportement à risque global de chaque groupe, la prévalence actuelle de l'infection par le VIH entre partenaires sexuels ou d'injection de drogues de chaque groupe, et la probabilité de transmission du VIH associée aux divers comportements à risque. La force du modèle réside dans sa simplicité, permettant de synthétiser des données provenant d'une variété de sources, ce qui donne une meilleure caractérisation de l'épidémie du VIH dans certains contextes. Toutefois, des problèmes ont été relevés concernant les hypothèses qui sous-tendent la structure du modèle, les limites des données disponibles pour obtenir les paramètres d'entrée, ainsi que l'interprétation et la communication des résultats du modèle. L'objectif de la présente étude était d'améliorer l'utilisation du modèle en réévaluant son paradigme, sa structure et ses exigences en termes de données. Nous avons identifié les principales questions à poser lors de l'analyse et de l'interprétation des résultats du modèle, et nous faisons des recommandations visant à renforcer l'application du modèle à l'avenir.
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