Résumé :
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Depuis les années 1960, il est admis que plus on consomme d'acides gras d'origine animale, plus on a de chances de développer une maladie coronaire. Les données épidémiologiques disponibles en France dans les années 1980 montraient une très faible mortalité coronaire comparée à celle des pays voisins, alliée à une consommation importante de graisses d'origine animale. Ceci allait à l'encontre de la théorie, et cette exception a été appelée le "paradoxe français". Les connaissances épidémiologiques et physiopathologiques accumulées depuis permettent de considérer qu'en France la maladie coronaire n'est pas si rare, la consommation d'acides gras d'origine animale pas si importante, et que le déterminisme de la maladie coronaire par ailleurs n'est pas aussi simple. Il semble donc à l'heure actuelle impossible de soutenir, sur des arguments scientifiques, l'existence d'un "paradoxe français" concernant le rôle de l'alimentation dans le développement de la maladie coronaire.
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