Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES pR0x86Va. Diffusion soumise à autorisation]. Réalisée à partir des comptes nationaux de la santé de 2002, cette étude présente une estimation de la répartition des dépenses de santé d'une part entre soins curatifs et soins préventifs et, d'autre part, entre les grands groupes de pathologies. En 2002, la France a consacré 10,5 milliards d'euros à la prévention, soit 6,4% de la dépense courante de santé, la moitié étant destinée à éviter la survenue d'une maladie ou d'un état indésirable, le quart au dépistage des maladies et un autre quart à la prise en charge des facteurs de risque ou des formes précoces des maladies. Les dépenses de prévention issues de la consommation de soins et de biens médicaux s'élèvent à 5,7 milliards d'euros. La consommation de soins et de biens médicaux qui ne ressort pas de la prévention a pu être répartie par pathologie. Ainsi, les maladies cardiovasculaires représentent le poste le plus important, devant les troubles mentaux et les maladies ostéo-articulaires. Les affections de la bouche et des dents prédominent dans les dépenses de soins ambulatoires et les maladies circulatoires et les troubles mentaux concentrent à eux deux plus du quart des dépenses hospitalières.
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