Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS qR0xnGDn. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : Le taux de persévérance (le pourcentage des femmes qui se soumettent de nouveau à un examen de dépistage dans les 30 mois qui suivent un examen antérieur) est un indicateur important du succès d'un programme de dépistage et de son acceptabilité auprès des femmes. Cette étude avait pour objectif d'examiner les variables associées à la persévérance chez les femmes de 50 à 68 ans ayant subi un examen de dépistage du Programme manitobain de dépistage du cancer du sein (PMDCS) en 2002 et 2003. Méthode : L'étude a tenu compte de toutes les femmes qui ont subi un examen de dépistage du PMDCS en 2002 et 2003 et qui étaient admissibles à un redépistage après 2 ans. Les données ont été extraites de la base du PMDCS, qui contient des données démographiques, de dépistage, de suivi diagnostique et de diagnostic sur toutes les femmes ayant subi un examen de dépistage dans le cadre du programme. Pour examiner les variables associées à la persévérance, on a utilisé les tableaux de contingence, le test du khi-carré et la régression logistique. Résultats : La persévérance a été associée au type d'examen de dépistage (premier ou subséquent), au résultat de l'examen (normal ou anormal), aux antécédents familiaux de cancer du sein (à risque ou non), à la scolarité (8e année ou moins, certaines études secondaires, études supérieures) ainsi qu'à l'origine ethnique (asiatique, Premières nations, autre). La persévérance n'a pas été associée au lieu de résidence (milieu rural ou urbain). Conclusions : Dans l'ensemble, le taux de persévérance en ce qui concerne les examens de dépistage du PMDCS était de 80%, ce qui satisfait aux normes nationales. Toutefois, il faudrait peut-être déployer davantage d'efforts pour améliorer le taux de persévérance chez les femmes asiatiques et des Premières nations ainsi que chez les femmes dont l'examen de dépistage s'est traduit par un résultat anormal ou qui ont moins de 9 ans de scolarité.
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