Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par APHPDOC R0x3nbqy. Diffusion soumise à autorisation]. Les classements des hôpitaux selon leurs performances en matière de délivrance de soins de qualité ont commencé dans les pays anglo-saxons il y a une vingtaine d'années, et en France en 1997 avec le premier palmarès hospitalier publié par "Sciences et Avenir". Malgré les nombreuses questions et réserves d'ordre méthodologique posées par cette construction, il est clair que ce type de publication est la traduction d'une demande sociale légitime de transparence de données en matière de production de soins. S'il convient de s'interroger également sur ce que recouvre toute tentative de rationalisation et de standardisation des pratiques, donc de "bureaucratisation" de la médecine, il n'en reste pas moins que ce benchmarking (analyse comparative) forcé faisant appel au mécanisme de réputation peut produire aussi ses effets sur les professionnels de santé, incités ainsi à l'amélioration de leurs pratiques. (R.A.). Cet article fait partie d'un dossier intitulé "L'information des patients, vers de nouvelles exigences".
|