Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS mR0xw2jO. Diffusion soumise à autorisation]. Pour la planification, la définition de priorités, la surveillance et les évaluations dans le domaine sanitaire, on fait de plus en plus appel aux données relatives aux causes de décès provenant des autopsies verbales (AV) dans les pays ne tenant pas de registres d'état civil ou disposant de registres incomplets. Dans certaines régions du monde, c'est même la seule méthode disponible pour obtenir des estimations de la distribution par causes des décès. Actuellement, l'autopsie verbale est couramment utilisée sur plus de 35 sites, principalement en Afrique et en Asie. Le présent article expose brièvement les procédures d'autopsie verbale et les résultats d'un bilan des outils d'autopsie verbale et des procédures opératoires utilisés sur les sites de surveillance démographique et par les systèmes d'enregistrement par sondage des faits d'état civil. Il a été demandé à 36 sites de terrain de fournir des informations sur les procédures opératoires qu'ils appliquent : 18 questionnaires d'autopsie verbale et 10 listes de causes de décès utilisés dans 13 pays ont ainsi été examinés. Le format et le contenu des questionnaires pour AV, des procédures opératoires de terrain, des listes de causes de décès et des procédures employées pour extraire les causes de décès des AV varient de manière importante d'un site à l'autre. L'article analyse les conséquences de l'application de méthodes différentes et conclut à la nécessité de définir des outils et des procédures d'autopsie verbale standards et fiables pour permettre des comparaisons précises aux niveaux national et international des données d'AV. L'étude attire aussi l'attention sur les étapes nécessaires dans l'avenir au développement d'une procédure d'autopsie verbale standard.
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