Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xmLvlK. Diffusion soumise à autorisation]. L'attention accrue accordée au suivi des progrès en direction des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), dont notamment l'objectif 4 qui vise une réduction de la mortalité juvénile, a mis en lumière l'existence d'un certain nombre de défis techniques, opérationnels et politiques étroitement liés et de faiblesses sous-jacentes des systèmes d'information nationaux, dont le bon fonctionnement est indispensable à une surveillance fiable. Les évaluations de la mortalité juvénile publiées en 2005 pour la plupart des pays à faible revenu reposent sur une extrapolation des tendances observées pendant les années 90, plutôt que sur des données empiriques relevées au cours des dernières années. La validité de cette extrapolation dépend de la qualité et de la quantité des données utilisées et nombre de pays disposent de données insuffisantes sur le plan quantitatif et qualitatif. A long terme, on espère que des registres d'état civil ou des systèmes d'enregistrement par sondage des faits d'état civil seront mis en place pour assurer un suivi durable des faits d'état civil. A court terme cependant, le suivi de la mortalité juvénile dans les pays où la mortalité est élevée continuera de reposer sur des enquêtes auprès des ménages et sur des extrapolations à partir de tendances antérieures. Cette situation exigera donc une plus grande collaboration dans la collecte des données qui passera par des initiatives pour renforcer les systèmes d'information sanitaire des pays et pour harmoniser les procédures d'estimation. Ce dernier objectif suppose l'intervention continue d'un groupe coordonnateur, composé d'agences internationales et d'universitaires, pour obtenir des estimations transparentes, grâce à l'application systématique d'une méthodologie convenue pour la surveillance à l'échelle internationale.
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