Titre :
|
Estimating mortality. Cause-specific mortality rates in sub-Saharan Africa and Bangladesh. : Taux de mortalité par cause en Afrique subsaharienne et au Bangladesh. (2006)
|
Auteurs :
|
Martin ADJUIK ;
Ubaje ADAZU ;
Nurul ALAM ;
Ali ASHRAF ;
Fred BINKA ;
Sam CLARK ;
Anu GARRIB ;
Adjima GBANQOU ;
Kenneth H. Hill, éd. ;
Kathy KAHN ;
Yohannes KINFU ;
Adama MARRA ;
Honorati MASANJA ;
Mitiki MOLA ;
Eleuther MWAGENI ;
Jahit SACARLAL ;
Tom Smith ;
Jim TODD
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Bulletin of the world health organization (vol. 84, n° 3, 2006)
|
Pagination :
|
181-188
|
Langues:
|
Anglais
|
Mots-clés :
|
Homme
;
Mortalité
;
Epidémiologie
;
Afrique
;
Bengla Desh
;
Asie
;
Etiologie
;
Médecine tropicale
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS ZnQR0xu4. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Fournir des données comparables au niveau international sur la fréquence des différentes causes de décès. Méthodes : II s'agissait d'analyser les autopsies verbales transmises entre 1999 et 2002 par 12 sites de surveillance démographique en Afrique subsaharienne et au Bangladesh afin de déterminer les taux de mortalité par cause et par âge. Les codes affectés aux causes de mortalité utilisés par les sites ont été harmonisés pour être conformes au système de la CIM10 et récapitulés selon le système de catégorisation de la charge de morbidité mondiale 2000 (version 2). Résultats : Les causes de décès dans les sites africains sont très différentes de celles relevées au Bangladesh, où certains éléments indiquent une évolution de la morbidité des maladies transmissibles aux maladies non transmissibles et où le paludisme est peu présent. Le VIH est en revanche la cause dominante de mortalité dans les sites sud-africains à la différence de ce que l'on observe dans les sites à forte endémie palustre des autres pays d'Afrique subsaharienne (même au Mozambique voisin). Les contributions à la mortalité de la rougeole et des maladies diarrhéiques sont moins élevées en Afrique subsaharienne qu'on ne le pensait précédemment, alors que le paludisme revêt une importance relativement plus grande. Conclusion : Les différents schémas de mortalité mis en évidence résultent peut-être d'une modification récente de la disponibilité et de l'efficacité des interventions sanitaires contre les maladies de l'enfant apparaissant en grappes.
|