Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG uvxR0x8r. Diffusion soumise à autorisation]. L'hypertension artérielle est un facteur de risque connu des maladies cardiovasculaires, qu'il s'agisse d'accidents vasculaires cérébraux, d'accidents coronariens et de l'atteinte d'autres territoires artériels ou même artériolaires. L'importance de l'hypertension artérielle reste inchangée avec l'âge, mais par contre les rôles respectifs de la pression artérielle systolique (PAS) et de la pression artérielle diastolique (PAD) sont modifiés. Chez le sujet jeune, la PAD est le meilleur marqueur du risque cardiovasculaire ; en revanche chez le sujet âgé, la PAS et la pression pulsée (PP=PAS-PAD) sont fortement corrélées au risque cardiovasculaire alors que la PAD perd son importance. Des études ont même montré que, chez le sujet très âgé, la PAD était négativement corrélée au risque de mortalité cardiovasculaire. En effet, chez le sujet âgé une PAD normale voire basse peut être due à une rigidité artérielle accrue qui a la tendance d'augmenter la PAS et la PP et de diminuer la PAD. Ainsi, l'augmentation de la pression pulsée est une forme d'hypertension artérielle due à la rigidité de l'aorte et des autres gros troncs artériels (GTA). La rigidité des GTA est la conséquence majeure du vieillissement et comporte des modifications de l'organisation structurale des différents composants de la paroi artérielle. Des études cliniques ont pu démontrer une relation directe entre et les manifestations cliniques de la rigidité artérielle (élévation de la PAS et de la PP) et la morbi-mortalité cardiovasculaire, ce qui suggère un rôle important de la rigidité artérielle dans les complications cardiovasculaires. Si l'âge chronologique est un déterminant majeur de la rigidité artérielle, des déterminants génétiques et environnementaux peuvent accélérer (ou ralentir) le vieillissement artériel. Les récentes données d'études cliniques et thérapeutiques ouvrent de nouvelles voies à la prévention et au traitement. (R.A.).
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