Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 7R0xsG7F. Diffusion soumise à autorisation]. L'épilepsie draine un lourd passif de préjugés qui font de celui qui en souffre, un individu diminué dans toute sa dimension sociale. A l'aide d'un questionnaire semi ouvert soumis à 62 parents d'enfants épileptiques au service de psychiatrie du CHU Yalgado Ouédraogo, nous constatons que malgré le lien de parenté avec le malade, les croyances ne sont guère différentes de celles de la population générale. En effet, la notion de rejet, quand elle existe dans la famille, est pernicieuse. Ce rejet est sous-tendu par la croyance à la contagion, à la peur de la crise et du regard de l'autre. Les parents ignorent les causes dans 71% des cas. La première consultation a lieu chez le tradipraticien. Mais ils croient à l'amélioration par la médecine moderne dans 85% des cas. Pour eux, l'épilepsie entraîne une atteinte de l'intelligence. L'enfant épileptique est un handicapé qui ne peut être scolarisé. Le combat contre les réponses négatives obtenues au cours de ce travail doit être appuyé par une éducation.
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