Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES k9oGR0xs. Diffusion soumise à autorisation]. Les dépenses de santé représentent une part importante du PIB et de l'emploi. Elles concourent à l'augmentation du bien-être dans une proportion difficile à mesurer mais très certainement importante. En conséquence, la hausse des dépenses peut être favorable du point de vue de la croissance si celle-ci est mesurée correctement (i.e. en intégrant le bien-être). Toutefois, il n'est pas vraisemblable que la hausse des dépenses stimule structurellement celle du revenu monétaire. Une hausse plus rapide que celle du PIB peut être justifiée du point de vue du bien-être mais doit être financée par une hausse des prélèvements. Dans la crise, le secteur de la santé est un stabilisateur de l'économie et il est alors normal et souhaitable de laisser se creuser le déficit conjoncturel. Une réforme structurelle, difficile à mettre en place concrètement, séparant les fonctions microéconomique (apporter du bien-être à la population) et macroéconomique (réguler le revenu monétaire), serait très utile pour éviter une gestion purement budgétaire de l'assurance maladie et du secteur de la santé.
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