Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS IGR0xpJB. Diffusion soumise à autorisation]. Problème Lorsqu'un pays élargit sa couverture santé, ses dépenses en médicaments croissent. Pour résoudre ce problème, l'OMS a recommandé que chaque pays établisse une liste de médicaments essentiels. Bien que la plupart des médicaments de la liste soient des génériques, les médicaments brevetés représentent une part importante des dépenses pharmaceutiques pour de nombreux pays. Approche Pour améliorer la gestion des dépenses relatives aux médicaments brevetés, le gouvernement mexicain a créé en 2008 la Commission de Coordination pour la Négociation du Prix des Médicaments et autres Fournitures Médicales (CCPNM), dont le rôle, comme son nom l'indique, est d'entamer des négociations tarifaires avec les fabricants des médicaments brevetés figurant sur la liste des médicaments essentiels du Mexique. Environnement local La dépense publique mexicaine se rapportant aux produits pharmaceutiques a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie en raison des efforts du gouvernement pour parvenir à une couverture universelle des soins de santé grâce à Seguro Popular, un programme d'assurance présenté en 2004qui garantit l'accès à un ensemble complet de soins de santé et de médicaments. Changements significatifs Depuis 2008, la CCPNM a amélioré les procédures d'approvisionnement des institutions de santé publique du Mexique et a obtenu des réductions de prix significatives résultant en de substantielles économies quant aux dépenses pharmaceutiques publiques. Leçons tirées La CCPNM a réussi à changer le paysage de la négociation des prix des médicaments sous brevet au Mexique. Cependant, elle rencontre également des difficultés, notamment le manque d'indicateurs explicites évaluant sa performance, une pénurie de personnel technique permanent suffisamment qualifié, une mauvaise coordination entre les institutions pour la préparation des archives nécessaires au respect des délais du processus de négociation annuelle, une communication insuffisante entre les comités et les institutions et un soutien politique trop faible pour assurer la viabilité de la CCPNM.
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