Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xB9qIH. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Estimer l'impact des nouveaux diagnostics de la tuberculose sur la transmission de la maladie au vu de la complexité des facteurs contextuels qui peuvent conduire au décès de patients avant le diagnostic ou le traitement. Méthodes Un modèle épidémique de la tuberculose a été établi, définissant les étapes distinctes au cours du processus de diagnostic. Le modèle a été calibré sur l'épidémiologie de la tuberculose et du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) en République-Unie de Tanzanie et a été utilisé pour évaluer l'impact d'un nouvel outil de diagnostic offrant une sensibilité de 70% pour la tuberculose pulmonaire négative au frottis. L'influence des facteurs contextuels sur l'impact prévu de l'épidémie par le nouvel outil de diagnostic a été étudiée au cours de la décennie suivant l'introduction. Résultats Avec l'utilisation de la microscopie des frottis, l'incidence de la tuberculose diminuera en moyenne de 3,94% par an. Si le nouvel outil est ajouté, cette incidence diminuera à un rythme annuel de 4,25%. Cela représente un changement absolu de 0,31 point (intervalle de confiance de 95% : 0,04 à 0,42). Cependant, la baisse annuelle de la transmission grâce à l'utilisation de ce nouvel outil est moindre lorsque les stratégies existantes du diagnostic des cas à frottis négatif présentent une sensibilité élevée et lorsque les individus symptomatiques retardent leur demande de soins. D'autres facteurs contextuels influents comprennent l'accès aux soins de la tuberculose, le décès de patients avant le diagnostic, une défaillance initiale du patient après le diagnostic et le taux de réussite du traitement. Conclusion Lors de la mise en oeuvre et de l'intensification de l'utilisation d'un nouvel outil diagnostic, le contexte opérationnel dans lequel le diagnostic et le traitement se déroulent doit être pris en considération.
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