Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS o8R0xBtA. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Décrire les changements récents dans la politique d'activités de conseil et de dépistage à l'initiative du fournisseur (PITC), du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans les pays africains, et enquêter sur les expériences et opinions des patients relatives à la PITC. Méthodes Les publications, ainsi que les politiques nationales, les cadres stratégiques, les plans et autres documents pertinents relatifs au dépistage du VIH ont été étudiés. Résultats Sur les pays africains passés en revue, 42 d'entre eux (79.2%) avaient adopté une PITC. Sur ces 42 pays, tous recommandaient la PITC pour la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, 66,7% pour les cliniques soignant la tuberculose et les patients affectés par cette maladie, et 45,2%, pour les cliniques soignant les infections sexuellement transmissibles. En outre, 43,6% des pays avaient adopté la PITC en 2005 ou 2006. Lexamen des publications a permis d'identifier 11 études sur les expériences des patients et leur opinion relatives à la PITC dans les environnements cliniques en Afrique. La grande majorité considérait la PITC comme étant acceptable. Cependant, les femmes en consultations prénatales n'étaient pas toujours conscientes du fait qu'elles avaient le droit de refuser un dépistage du VIH. Conclusion La politique et la pratique relatives aux activités de conseil et de dépistage du VIH en Afrique sont passées d'une approche prudente, mettant l'accent sur la confidentialité, à une plus grande acceptation de l'offre systématique de dépistage du VIH. L'introduction de la PITC dans les milieux cliniques a contribué à augmenter le dépistage du VIH dans plusieurs de ces environnements. La plupart des patients considèrent la PITC comme étant acceptable. Toutefois, d'autres approches sont nécessaires pour atteindre les personnes qui ne font pas appel aux services de santé.
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