Titre : | Numéro thématique Surveillance de la consommation et de la résistance aux antibiotiques. Bactéries multirésistantes (BMR) en milieu hospitalier : entérobactéries productrices de ß ; - lactamases à spectre étendu (EBLSE) et Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM), Réseau BMR-Raisin, 2002-2010. (2012) |
Auteurs : | I. ARNAUD ; Pascal Astagneau ; O. BAJOLET ; A. CARBONNE BERGER ; B. COIGNARD ; C. Dumartin ; V. Jarlier ; N. Marty ; S. MAUGAT ; A. SAVEY ; H. SENECHAL |
Type de document : | Article |
Dans : | Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) (n° 42-43, 2012/11/13) |
Pagination : | 473-476 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Staphylocoque ; BMR ; Infection nosocomiale ; Entérobactérie ; Hôpital ; France |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par InVS 8FR0x9pE. Diffusion soumise à autorisation]. La maîtrise de la diffusion des bactéries multirésistantes (BMR) dans les établissements de santé (ES) est une priorité du Programme national de lutte contre les infections nosocomiales depuis le milieu des années 1990. Depuis 2002, le Raisin coordonne la surveillance nationale des Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM) et des entérobactéries productrices de & #946 ; - lactamases à spectre étendu (EBLSE), isolés de prélèvements à visée diagnostique dans les ES français. En 2010,933 ES ont participé à la surveillance, soit une augmentation de 91% par rapport à 2002. En 2010, la densité d'incidence (DI) globale des SARM était de 0,40 pour 1 000 journées d'hospitalisation (IC95% : [0,39-0,41]) et celle des EBLSE de 0,39 [0,38-0,40]. De 2002 à 2010, la DI des SARM a diminué globalement de 43%, passant de 0,72 [0,70-0,74] à 0,41 [0,39-0,42] (p<0,001), et celle des EBLSE a augmenté de 282%, passant de 0,17 [0,16-0,18] à 0,48 [0,46-0,50] (p<0,001). La proportion de l'espèce Escherichia coli au sein des EBLSE a augmenté, passant de 18,5% en 2002 à 59,7% en 2010. L'analyse régionale des DI en 2010 montre (a) des variations régionales des DI pour les SARM et EBLSE et (b) des DI de EBLSE parfois supérieures à celles des SARM dans certaines régions (8/25). La diminution de la DI des SARM suggère un impact positif des actions de prévention instituées dans les services participant au réseau. L'augmentation de la DI des EBLSE, en particulier des E. coli, est par contre très préoccupante et doit mobiliser l'ensemble de la communauté médicale. (R.A.). |
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